4-5 février 1994 : incendie du Parlement de Bretagne à Rennes.

     Dans la nuit du 4 au 5 février 1994, une gigantesque lueur embrase le ciel de Rennes : la toiture de l’ancien parlement de Bretagne, un monument historique, est en feu ! L'incendie s'est déclenché dans la charpente en chêne datant du XVIIe siècle. Les dégâts sont très importants : une grande partie de la toiture, des tapisseries et des œuvres d’art sont perdus (sous l'effet des flammes et du ruissellement des eaux d’extinction). Sous l'Ancien Régime, le parlement de Bretagne avait un rôle judiciaire, mais aussi législatif et politique. Depuis 1804, il est devenu une cour d’appel. Le plus terrible, c'est qu'il avait été épargné lors du grand incendie à Rennes en 1720.

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      Le Parlement a été "reconstruit à l'identique", hormis la mise en valeur de fleurs de lys (redorées) par rapport aux hermines. La Cour d'appel a réintégrée le bâtiment depuis 1999.

 2 autres archives : un an après...
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Qui ?
      En 2012, ni les origines, ni les responsables du sinistre ne sont encore connus. Pour ceux qui se contenteraient de la "version officielle", un fumigène lancé par des pêcheurs serait la cause de l’incendie. En effet, dans la journée du 4 février, une manifestation de pêcheurs a dégénéré en quasi-émeutes dans les rues de Rennes et sur la place du Parlement.  Pour ceux qui auraient des doutes sur le fait qu'un fumigène puisse provoquer une telle violence de flammes et un embrasement général de la toiture, des thèses de journalistes existent qui évoquent la piste des services secrets français. Le Parlement, symbole de la Bretagne, concentrait nombre d'archives (telles des documents liés à l'affaire Seznec, tiens tiens...) qui ont été réduites en flammes. Il est souvent aisé de condamner des mécontents et de surcroît des pêcheurs bretons ! Bien que peu partisane de l'idée de complot d’État à tout prix, j'évoque ces pistes contredisant la thèse officielle, cette dernière me laissant dubitative. A vous de juger...

E.M

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