Européennes du désespoir ...

1924 : les listes fascistes de Benito Mussolini obtiennent 64,9 % aux législatives italiennes.
1934 : Adolf Hitler supprime l'autonomie des Länder et devient le chancelier d'un État centralisé.

1994 : le populiste Alexander Loukachenko remporte les présidentielles et installe la dernière et l'une des pires dictatures d'Europe en Biélorussie.

***

2014 : le populisme, le nationalisme, les extrémismes entament un retour en grâce auprès de certains peuples d'Europe... 

      L'homme européen n'aurait-il rien retenu de son histoire ? Pourquoi, lorsque des difficultés économiques, des changements sont à l'œuvre, l'homme réagit-il par le rejet de l'autre, l'extrémisme politique et des valeurs réactionnaires ? Certes, le cadre institutionnel et constitutionnel, la cohésion et le personnel politique européen ne sont pas parfaits. Mais sans l'Europe, le continent serait-il toujours un espace où règne la paix, la coopération, la solidarité inter-européenne ? 

      A force de rechigner à éduquer les populations à ce qu'est l'Union européenne, par peur peut-être qu'elle soit appréciée, l’État français ne fait-il pas le jeu des populismes, des extrémismes politiques ? A quel jeu dangereux jouent nos dirigeants (à droite comme à gauche d'ailleurs) ? C'est bien connu, "qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage.... "

Résultats pour la Bretagne unifiée (5 départements) avec 45.71 % de participation sur les 3 351 006 inscrits :

1. UMP (17.65 %)

2. FN (16.25 %)

3. PS (15.79 %)

4. UDI/MODEM (11.23 %)

5. EELV (10.62 %)

6. C. Troadec (partis breton) (5.28 %)

Exemples avec Nantes d'une géographie plus contrastée :

1. PS (20.37 %)

2. EELV (17.68 %)

3. UMP (16.77 %)

4. UDI/MODEM (12.46 %)

5. FN (10.09 %)

... avec l'île de Sein

UMP (22.6 %)

PS (12.2 %)

UDI/MODEM  (12.2 %)

Troadec (partis breton) (11.3 %)

FN (8.7 %)

H.M