Guipavas ou l'aboutissement d'un soirée insolite de vacances ...

        Après une journée grise et venteuse mais néanmoins agréable dans les environs du Conquet (photographies à venir...), il nous fallait penser au chemin de retour, sachant en plus que nous devions faire des courses dans l'agglomération brestoise. Dans la journée déjà, à la première remontée en voiture, notre véhicule avait calé à plusieurs reprises sans raison apparentes. Mais elle était repartie ...

        Un samedi soir d'août, il est 18 h 30, les provisions pour quelques jours sont rangées consciencieusement dans le coffre, faute d'avoir, le matin, oublié les sacs (ce détail aura de l'importance pour la suite), les chiens dorment dans la voiture. Sauf que notre cher moyen de locomotion ne daigne plus repartir. Notre gîte est à plus de 25 km... . Rien à faire ... alors que, pour pimenter encore plus notre soirée, la pluie reprend. Nous trouvons abri sous l'enseigne fermée, par arrêté préfectoral que nous avons eu le temps de bien décortiquer, d'un Fly. Les bus défilent à l'arrêt proche, les minutes aussi ... Nous occupons les chiens en jouant avec elles grâce à un gros bouchon jaune trouvé sur le parking. Elles adorent. Les magasins ferment tour à tour, il ne fait pas si chaud en ce début de soirée mais il n'y a rien à faire d'autre que d'attendre et montrer de l’opiniâtreté vis à vis des différents correspondants de l'assistance téléphonique (assurance du véhicule) situés à l'autre bout de la France qui ne prennent que tardivement la mesure de la situation. Le dépanneur est enfin envoyé, il embarque la voiture en nous laissant sur place avec tout ce que contenait l'engin fautif. La scène : sur le parking, devant l'entrée du magasin, avec au sol tout ce que nous ne pouvions pas prendre dans nos bras, c'est à dire 2-3 boîtes de conserve dont une boîte de pâté Hénaff, de l'épicerie, un parapluie etc... Et là, comme quoi, il est parfois très utile d'avoir la présence d'esprit de zieuter dans les poubelles, miracle, un sac plastique d'une grande surface d'origine bretonne. Alléluia...


Après la journée sur le littoral, découverte non-prévue de l'aéroport de Brest.
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        Au moment où le taxi est arrivé, nous nous demandions encore si tout allait rentrer ! Mais ce fut le cas, même les demoiselles à quatre pattes. Là encore, n'ayant pas reçu la bonne adresse de la part de l'assistance, les minutes nous ont paru longues. Il était 21 h lorsque accompagné de notre précieux sac plastique, de notre baguette, de notre glacière du pique-nique, des chiens, des sacs à dos de rando et de photos, de la tenue de touristes (et non de plage, cela eut été plus drôle), de notre ventres vides, nous débarquions en taxi à l'aéroport de Brest-Bretagne à Guipavas afin de louer un véhicule ... . Les Bi....chon dans toute leur splendeur pour l'occasion. Face à l'entrée, nous remarquons les regards amusés d'hommes d'affaires en costume, de couples branchés ... pourtant " ce qui est nécessaire n'est jamais ridicule " (Cardinal de Retz) !

        Finalement, nous sommes rentrés au gîte vers 22 h. Les chiennes ressemblent davantage à des serpillères dotées de la capacité de déplacement. Après tant d'émotions, nous avons pris un repas, pour une fois, devant une série étasunienne débile à la télévision (yaourt-madeleines en dessert), douches et le lendemain, grasse-matinée avant de repartir vers de nouvelles aventures. Le lundi, nous avons également découvrir un garage d'une concession qui n'était pas forcément une destination rêvée pour des vacances et depuis, nous ne manquons pas de rigoler de notre escapade imprévue ...

Il pleut et la seule protection se situe au niveau de l'entrée principale ...
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