Pays-Basque (2) : Saint Jean de Luz et Ciboure.

     C'était un peu "l'expédition" de la semaine. Je voulais faire découvrir Saint Jean de Luz et Ciboure à Élise. Après un voyage des plus agréables en TER, nous débarquâmes dans le proche centre-ville. 

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 Notre voisine dans le TER.

     Il était 11h et la chaleur estivale était écrasante. Mon nez et mon front même barbouillés de crème auraient pu en témoigner ici. De la gare, nous sommes allées nous promener dans le port de pèche et de plaisance. 

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Le port de Saint-Jean. Photographie style carte postale des années 1960.

     Puis nous avons assisté à une partie improvisée de pelote avec palas (petite raquette de bois) et balle de tennis. Ces enfants étaient assurément très doués ! 

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 Les frontons sont partout présents dans la région.

     Avant de goûter nos fabuleuses salades préparées la veille avec, il faut le dire, tous les restes du frigo, nos pieds avaient envie de mer. Direction la plage, toute abritée dans une grande crique. Le sable fin et jaune... rien de mieux également. La plage de Saint-Jean diffère de la majorité des plages de la région. Elle est "silencieuse", les vagues sont douces, ce qui permet ainsi plus facilement aux enfants d'apprécier l'eau. Revers de la médaille, les algues sont aussi plus présentes. Peu importe, le paysage est splendide. Déjeuner à l'ombre dans un petit square fleuri avec pour compagnons plus ou moins audibles des sans-abris ou peut-être des personnes un peu paumées qui jouaient avec leur jeune doberman. La fatigue des courtes nuits -festives- de la semaine se font sentir. Nous déambulons dans les rues sans but précis. 

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     Puis, il s'agissait de rapporter pour les parents d’Élise des spécialités culinaires régionales : piments etc.... Sauf que nous sommes dans le "sud", le magasin ne ré-ouvrait qu'à 15h ! Soit. Direction les hauteurs de la ville, pour un plus ample panorama sur la ville. Je me souvenais d'un petit passage à travers les maisons. 
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     La pente est raide, parsemée d'escaliers, clairsemés de hautes herbes. Mais une belle récompense au bout de l’ascension. 
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Une petite sieste et quelques jeux de cartes dans l'herbe avec vue sur Ciboure. 

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     Que demander de plus ? C'est juste un bon moment de bonheur. En tête aussi, un groupe de jeunes filles - 16-17 ans-, en scooter, essayant de trouver une plage pour elles seules. Nous nous trouvions au dessus d'elle, à 100 m environ. On a bien rigoler, en les observant escalader des rochers. Elles étaient passer outre un énorme panneau : "Attention danger, ne pas descendre". Ah les adolescents et leur inconscience mêlé de rébellion. Leur départ sur leur engins très "girly" a été tout aussi mémorable.

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     Après les achats effectués, petite baignade et sieste au soleil. Nous avions oublié le pain pour le lendemain. En retraversant le centre-ville, nous décidâmes de nous accorder une pause café dans un bar. Il est 16h environ. A côté de notre table, un clochard demande s'il peut avoir un verre d'eau. Il est jeté comme un malpropre par un serveur mal-aimable, qui exige de voir le contenu de son porte-feuille. N'ayant pas la verve nécessaire pour rétorquer, j'ai offert un café au vieux monsieur, devant un serveur mécontent. J'adore ! Ce n'est pas parce qu'il vit dans la rue, qu'il est déchu de sa condition humaine, b***.







   

Retour vers la ville en prévision de notre embarquement, destination Bayonne. 

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La façade en pierre de la cathédrale où le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche s'est tenu en 1660.

     Une bien belle journée. Le lendemain nous reprenions le train, pour un retour en terres bretonnes. Une toute autre ambiance.

(suite du Pays-Basque...)
E.M

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