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| Kofi Yamgnane en 2006. |
Le 24 mars 1989, c'est la commune 100 % blanche de Saint-Coulitz (29) qui a fait de Kofi Yamgnane son maire.
En 1997, Kofi Yamgnane deviendra d'ailleurs député du Finistère (canton de Châteaulin), sans être reconduit. Il sera ensuite conseiller général, conseilleur régional, et secrétaire d'état sous F. Mitterand.
En 2005 et 2009, il pose sa candidature à la présidentielle du Togo. Mais à cause du coup d'état militaire, sa candidature avorte en 2005, et elle est également annulée par le pouvoir en place en 2009 à cause de sa bi-nationalité.
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- Petite parenthèse : Kofi Yamgnane a souvent été utilisé par différents courants politiques pour illustrer le cas de l'intégration réussie "à la française". Si bien que sous couvert d'un éloge, certains articles ont parfois véhiculé des théories nauséabondes "blanche, rouge et bleue".
- Kofi Yamgnane est souvent présenté comme le premier maire noir français. Cette affirmation est totalement inexacte. Tout d'abord, c'est nier le caractère français des différents maires antillais, réunionnais... . Et puis, c'est oublier Raphaël Elizée (mort en déportation en 1945), maire en 1929, et Auguste Senghor (le neveu de Léopold Sédar Senghor) en 1975.
- D'ailleurs, tous les "premiers maires noirs de l'Hexagone" ont bien été élus dans l'Ouest avec respectivement Sablé-sur-Sarthe (72), May-sur-Evre (49) puis Briac-sur-Mer (35) pour Raphaël Elizée et Auguste Senghor.
Pour aller plus loin :
ici une vidéo très intéressante en breton mais sous-titrée en français.
ici une vidéo intéressante sur son élection au Togo.
ici un lien où Kofi Yamgnane explique la rédaction de la préface La Bretagne... tout le monde en parle.
Quemeneur (H.), Kofi, histoire d'une intégration, Paris, 1991. Je ne connais pas ce livre, peut-être vaut-il le détour même si le titre n'est pas très bon à mon humble avis.
H.M
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