Autre légume, autres lieux. La mâche dans le bassin maraîcher nantais


        Comment la spécialisation du bassin maraîcher nantais vers la mâche rend possible une modification de la zone de culture ? On pourrait parler ici de la fin du terroir maraîcher au sens agronomique. Dans le même temps, cet essor de la production de mâche, associé à un contexte de reprise de l’étalement résidentiel issu de l’agglomération nantaise, produit une faim de terres maraîchères et des conflits d’usage entre agriculteurs. Ces stratégies territoriales, fortes vers le sud du département de la Loire-Atlantique pour atteindre la Vendée, sont associées à l’affirmation de réseaux d’alliance d’échelle variable qui conforte au final le territoire maraîcher. 



 1 - De la fin de la carotte nantaise à l’essor de la mâche nantaise
2 - La mâche libère les maraîchers de leur terroir ancien
3 - Une faim de terres maraîchères dans un contexte de concurrence urbaine

1 - L’attrait des terres au sud du bassin traditionnel
2 - Une expansion conduite par les maraîchers déjà en place
3 - D’une croissance en continuité spatiale à une croissance en " tache "

1 - Les acteurs de la mâche face à la croissance spatiale
2 - Une IGP « mâche nantaise » en concurrence avec la 4ème gamme


Jousseaume (V.), Margetic (C.), " Autre légume, autres lieux. La mâche dans le bassin maraîcher nantais ", Méditerranée, 109 | 2007, 47-53.



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