A l'occasion d'une promenade, j'ai utilisé mon vieil ami Pentax. La faible luminosité augurait des photos sombres voire floues. La température de l'air était agréable et propice aux rendez-vous entre amis au bord de l'Erdre.
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| Pont de la Motte-Rouge, 1885. Reproduction interdite sans autorisation - Tous droits réservés - All rights reserved (art L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle). |
Large de 12 mètres et long de 80 m, le pont en arc dit de la Motte-Rouge
est construit en 1885. A l'origine cette chaussée se prénommait "Chaussée
Barbin" du nom de l'ancien quartier, aujourd'hui Saint-Félix. Dès
l'Antiquité, ce léger rétrécissement permet le passage de l'Erdre et les
ponts se succèdent jusqu'au 19ème : pont en bois, pont de pierres et
finalement pont en fer forgé. Le quartier est également appellé "Motte-Rouge" par les Nantais à cause du pont et de l'arrêt de tramway. D'où vient ce nom ?
Le général Joseph Édouard de La Motte-Rouge est né dans les Côtes du Nord en 1804. Après une formation à Saint-Cyr, il entame sa carrière militaire avec les Guerres napoléoniennes en Espagne. Plus tard, en 1830, il participera à la guerre d'indépendance de la Belgique. Son principal fait de guerre se situe lors de la Guerre de Crimée, il a 50 ans et participe en tant que général de brigade à la bataille de l'Alma dans l'actuelle Ukraine.
Un pont porte son nom à Nantes car, il en a été le commandant de la 15ème division avant de s'illustrer dans la campagne d'Italie pour l'indépendance des Italiens. Il est notamment présent lors des victoires sardes et impériales françaises à Magenta et Solférino sur les armées autrichiennes. Enfin, lors de la débâcle de 1870, c'est encore à la tête de la division de Nantes qu'il est chargé de contenir les armées prussiennes à Orléans. Il est défait et aussitôt destitué.
Le général Joseph Édouard de La Motte-Rouge est né dans les Côtes du Nord en 1804. Après une formation à Saint-Cyr, il entame sa carrière militaire avec les Guerres napoléoniennes en Espagne. Plus tard, en 1830, il participera à la guerre d'indépendance de la Belgique. Son principal fait de guerre se situe lors de la Guerre de Crimée, il a 50 ans et participe en tant que général de brigade à la bataille de l'Alma dans l'actuelle Ukraine.
Un pont porte son nom à Nantes car, il en a été le commandant de la 15ème division avant de s'illustrer dans la campagne d'Italie pour l'indépendance des Italiens. Il est notamment présent lors des victoires sardes et impériales françaises à Magenta et Solférino sur les armées autrichiennes. Enfin, lors de la débâcle de 1870, c'est encore à la tête de la division de Nantes qu'il est chargé de contenir les armées prussiennes à Orléans. Il est défait et aussitôt destitué.
Parallèlement à sa carrière militaire, en 1869, il est élu député napoléonien dans sa circonscription des Côtes du Nord. Il sera également sénateur. Il s'éteint dans son château de la Motte-Rouge près de Lamballe en 1883.
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| L'Erdre au soleil couchant. Reproduction interdite sans autorisation - Tous droits réservés - All rights reserved (art L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle). |
Plus en aval du pont général de la Motte-Rouge, le pont Saint Mihiel remplace lui aussi un pont en bois dont l'état de délabrement était plus qu'avancé. La réalisation est lancée en 1913 sous l'impulsion du maire Paul Bellamy (lire ici mon article à son sujet). Saint Mihiel est une commune de la Meuse ayant particulièrement souffert lors du premier conflit mondial.
Pour en savoir plus :
ici, le portrait du général de la Motte-Rouge par Émilie Rouillon et ici, le domaine familial.
MONTENS (S.), Les plus beaux ponts de France, Paris, p 105, 2001.
VERONNEAU (F.), Les ponts de Nantes, d'hier et d'aujourd'hui, Nantes, 1995.
H.M
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